L’auteur n’est autre que moi, un homme souhaitant simplement émouvoir les autres et partager les différentes cultures qui anime ce monde par le biais de cet art qui me passionne depuis huit ans déjà: la photographie.
Je me nomme Christian Le saint, né à Granville en 1965 je réside désormais à Coutances, une petite commune authentique nichée au coeur de la Manche.
Les années passant, une question s’est imposée à moi : " Pourquoi la photographie ? "
La réponse fût évidente : cette affection que je porte à la photographie provenait de mon enfance. En effet, dès mon plus jeune âge je me suis intéressé à figer la lumière et l’ombre au travers de mes dessins ainsi que par le biais de mes diverses expériences de boite noire. J'ai comme toujours essayé d’arrêter le temps en l’annexant à l’image.... Cette seconde nature me provient certainement de l’admiration que j’entretiens à ce que la vie nous offre au quotidien. Que ce soit la rencontre entre deux êtres, la vision d’un paysage ou encore la disposition d’un objet aucunes de ses expériences ne sont pour moi dû au hasard et chaque instant passé se doit d’être immortalisé.
Je me souviens de mes toutes premières photographies, elles représentaient un lieu qui reste même aujourd’hui, à mes yeux, tout aussi idyllique qu’auparavant, notre capitale : Paris. Déjà je déambulais au travers des rues à la recherche de l’instant qui une fois figer pourrait susciter aux autres curiosité, amusement, joie, tristesse, mélancolie … bref une émotion particulière. Dès lors j’ai songé : bien que notre chemin soit parsemé d’embuche, rien n’est plus merveilleux que de provoquer des sensations par quelque chose pourtant d’inanimé, persévérance est donc le maître mot, jamais je n’abandonnerais la photographie.
Cette persévérance m’a ainsi aidé dans l’obtention en mars 2008 d’un premier prix Européen grâce à l’une de mes réalisations représentant une chèvre angora Turc. Sa dentition plus qu’atypique avait provoqué un large sourire au jury. Ainsi toujours dans cette quête de transmission j’ai décidé de participer à diverses expositions - qui ce sont d’ailleurs déroulés dans des lieux parfois insolites comme une salle de yoga et de méditation situé à Vire ou encore l’Archipel de Granville ou bien l’éventualité du salon des artistes indépendant au Grand Palais à Paris-. Celles-ci m’on alors permis de rencontrer différents artistes et d’échanger avec eux quant aux différentes techniques existant en photographie notamment celles jouant sur les contrastes et les couleurs. J’ai notamment fais connaissance avec un artiste peintre aujourd‘hui très grand ami : Guy Regnault qui en tant que président de l’association Art’Bocage m’a proposé de l’intégrer, ce que je n’ai bien sûr pas pu décliner puisque cela aller me permettre d’allier ma passion à différents arts (comme la sculpture, le dessin …) afin de créer des oeuvres inédites dans le cadre d’une coopération.
Pour finir, je retiendrais particulièrement un nom, celui de Robert Doisneau. Bien qu’aujourd’hui décédé cet artiste que j’ai découvert grâce à une exposition rendue en son hommage à la Mairie de Paris à fortement influencer mes oeuvres et plus particulièrement la manière dont elles sont composés. C’est aussi suite à cette découverte que j’ai constaté un tout autre intérêt à la photographie qui est celui de laisser une trace, une empreinte de soi bien que nous ne faisions plus partie de ce monde et donc de perpétuer cet aspect de vie après la mort …